Rassembler des parties prenantes/R�seautage | La Commission Internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) en charge de la gestion transfrontalière des eaux du bassin du Congo, a été créée en 1999 par l’Accord instituant un régime Fluvial Uniforme créant la CICOS signé par les Chefs d’Etats de la République du Cameroun, de la République Centrafricaine, de la République du Congo et de la République Démocratique du Congo.
Un Additif à cet Accord a été signé le 22 février 2007 élargissant le mandat de la CICOS à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).
Dans son article 8 l’Additif à l’Accord stipule que :
« L’usage de l’eau vise à satisfaire de manière équitable, équilibrée et durable :
(…) les besoins en eau pour les activités sportives, récréatives, le tourisme et l’aménité des paysages ».
Ainsi, la CICOS a inclus un volet ‘Ecotourisme’ dans l’étude d’élaboration du Plan Stratégique pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau du bassin du Congo (PAS-GIRE). Le PAS-GIRE a été adopté par les Etats membres lors de la session du Comité des Ministres de la CICOS qui s’est tenue à Yaoundé en 2011.
En effet, reconnu pour son apport dans le développement économique des pays, le tourisme est un secteur qui pèse plus de mille milliards de dollars dans le monde, et dont le poids socioéconomique ne cesse de grandir. Selon l'Africa Tourism Monitor, en 2014, l'Afrique a engendré 46.3 milliards de dollars de recettes grâce aux arrivées des touristes, soit +4% par rapport à 2013.
Le tourisme est un secteur transversal qui figure parmi les cibles de trois des Objectifs de Développement Durable (ODD), à savoir l’ODD 8, promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous ; l’ODD 12, établir des modes de consommation et de production durables ; et l’ODD 14, conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable. En résonnance avec ces trois Objectifs, le développement d | - Aucun - |
Rassembler des parties prenantes/R�seautage | Sur la base de la programmation de l’écotourisme dans les parcs nationaux du Gabon, le législateur n’a pas encore mis en place un texte juridique approprié pour encadrer l’activité éco touristique. Depuis une vingtaine d’années, l’exercice de cette activité obéit en principe à une libre entreprise. Autrement dit, il s’agit d’une activité économique de droit privé, réalisable comme toute autre activité, à condition de respecter l’ordre public et les cultures des communautés locales.
Du fait du caractère transversal qui caractérise l’écotourisme (croisement entre recherche scientifique et développement des communautés locales), celui-ci est néanmoins pris en compte dans plusieurs textes juridiques qui encadrent les domaines liés à tourisme (voir « Convention CDB, ou Décret n° 00278/PR/MAEC du 11 mars 1997), à la gestion forestière (loi-01 du 31 décembre 2001, consolidée en mars 2014), aux parcs nationaux (Loi N°003-2007 du 27 août 2017, relative aux parcs nationaux), ainsi que les orientations sur le développement durable (Loi n° 007/2014 du 1er août 2014), aucun texte d’application ne sous-tend à ce jour les normes spécifiques sur l’écotourisme au Gabon. A l’évidence, il s’agit d’un vide juridique dans la régularisation de l’écotourisme au Gabon, mais qui être comblée par les programmes stratégiques existants et autres plans de développement, dans le cadre d’un vaste programme d’appel d’offres aux investissements (Loi n°004/2000 du 18 août 2000 portant ratification de l’Ordonnance N°002/2000/PR du 12 février 2000 portant régime applicable aux investissements touristiques)
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Activit�s de terrain | En pratique, depuis la création des parcs nationaux au Gabon (2002), très peu d’initiatives sur l’éco tourisme ont vu le jour. En 2006, déjà l’Association Culture Nature Edzengui (ACNE) des populations autochtones de la région de Minkébé, a initié le projet éco tourisme communautaire, soutenu par WWF internationale. Dans le sud-ouest du Gabon, plus précisément au village Doussala, les communautés villageoises bénéficient d’un encadrement approprié de l’ONG ECOLOGIC, qui est à sa deuxième phase (2017-2018). Dans un cas comme dans l’autre, les Centres Communautaires pour l’écotourisme existent, et recherchent davantage d’appui technique pour booster l’écotourisme.
Suite la base des missions de « Suivi » de la phase 2 du Projet Ecotourisme à Doussala, le renforcement de capacités des populations locales accuse quelques lacunes qu’il est important de combler, au regard de la coexistence de plusieurs acteurs, dont les objectifs ne sont pas forcément les mêmes, à savoir:
- ANPN ou Agence Nationale des Parcs Nationaux : Elle travaille essentiellement pour la protection de la biodiversité, en collaboration avec d’autres institutions ou partenaires ;
- IRET ou Institut de Recherche en Ecologie Tropicale : Institut rattaché au CNAREST (Centre National de Recherche Scientifique et Technologique). Il a pour but de promouvoir la recherche au Gabon ;
- PROGRAM : ONG (Organisation Non Gouvernementale) pour la Protection des Grands Singes de la Moukalaba. Elle travaille pour la protection des Gorilles et Grands singes, en même temps qu’elle développe un programme touristique à Doussala ;
- ECOLOGIC : ONG japonaise travaillant pour le développement de l’écotourisme communautaire à Doussala. Son expertise est internationalement reconnue pour le renforcement de capacités ;
En raison de son produit d’appel (Gorilles) ainsi que la présence d’un potentiel éco touristique considérable, plusieurs T O (Opérateurs Touristiques) souhaitent vivre ou poursuivre de vivre « l’expérience Doussala | - Aucun - |
Activit�s visant � influencer et/ou promouvoir les politiques | Depuis le lancement du Programme SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et Gestion des Eaux (SDAGE) de la Commission Internationale Congo Oubangui-Sangha (CICOS) en 2004, plusieurs ateliers ont été organisés dans cinq des six Etats membres de la Commission, à savoir le Cameroun, la République du Congo, la RD Congo, le Gabon et la République Centrafricaine (RCA). L'Angola est le sixième Etat à adhérer la CICOS. Chaque Etat à donc bénéficié de six rencontres (ateliers) désignés PCN (Plateforme de Concertation Nationale). A l'occasion de la sixième consultation nationale soutenue par la CICOS (30-31 octobre et 2 novembre 2018), Quelques recommandations ont été formulées à savoir:
- Une Charte de l’écotourisme spécifique au bassin du Congo, en conformité avec le code mondial d’éthique du tourisme et la Charte du tourisme durable est élaborée.
- La Charte de l’écotourisme dans le Bassin du Congo devra inscrire quelques principes pertinents (incluant les indicateurs rattachés aux ODD 8, 12 et 14) à formuler autour de la « protection de l’environnement et de la biodiversité » (Principe 1) ; Pérennisation de la Culture et patrimoine (Principe 2) ; Priorisation du développement local et Respect des communautés autochtones (Principe 3) ; Adoption des principes d’équité, d’éthique et de responsabilité (Principe 4). Cependant, la reconnaissance formelle de la PCN (Plateforme de Concertation Nationale) au niveau des Etats est nécessaire. Aussi, convient-il de souligner que trois projets pilotes en faveur de l'écotourisme devraient être mis en œuvre d'ici 2020.
. Ci-après les recommandations de l'atelier de validation à Brazzavilee
A la CICOS :
- Renforcer le cadre institutionnel à travers l’élaboration d’un code d’éthique ou d’une charte de l’écotourisme dans le bassin du Congo ;
- Faire un plaidoyer auprès des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) pour développer les activités éco touristiques dans la zone CICOS ;
- Etablir des coopérations avec les institutions internat. | On-going |
Activit�s techniques/scientifiques | Outre l'Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) dont l'objectif fondamental est de promouvoir la conservation de la diversité biologique du parc national de Moukalaba-Doudou, l'Institut de Recherche en Ecologie Tropicale (IRET) s'y intéresse pour la protection des grands singes (Gorilla, Gorilla, Gorilla), en collaboration avec l'ONG PROGRAM (Protection des Grands singes de la Moukalaba-Doudou. Le site de Doussala (cadre de l'écotourisme communautaire) est doté d'une station de recherche, techniquement et financièrement appuyée par l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Toutefois, le Parc National de Moukalaba-Doudou est fréquenté par plusieurs opérateurs, identifiés in-situ, à savoir Agence 2A3D (Tour Opérator), Gabon UNTOUCHED (T O), Back 2 Roots Gabon (T O), Saiga (T O), Tu Gho Khone (Association villageoise nouvellement créée), Ministère du Tourisme, et le Ministère des Eaux et Forêts. Pour l'instant, les activités de "Suivi-évaluation" pour l'écotourisme ne sont pas encore bien planifiées. Sur la base du Décret 00236MMITSG du 2 avril 2015, le Gabon a mis en place un Service Ecotourisme, dont les missions poursuivies sont au nombre de trois, à savoir
- Suivre la mise en œuvre de la politique de développement de l’écotourisme ;
- Suivre la mise en œuvre des stratégies de compétitivité des sites d’écotourisme, en collaboration avec les autres services compétents ;
- Identifier les atouts et contraintes liés aux industries d’écotourisme.
Suite aux deux premières missions de « Suivi » de la phase 2 du Projet Ecotourisme à Doussala ; il est important de poursuivre le travail de sensibilisation à l’endroit de l’ensemble des parties prenantes, à travers les missions assignées à chaque composante :
- ANPN ou Agence Nationale des Parcs Nationaux : Elle travaille essentiellement pour la protection de la biodiversité, en collaboration avec d’autres institutions ou partenaires ;
- IRET ou Institut de Recherche en Ecologie Tropicale : Institut ratta | Completed |